Un peu avant 1561, l’église réformée de Vaux-sur-mer était « dressée » puis « plantée ». Son « territoire » incluait l’actuelle commune limitrophe de Saint Palais-sur-mer. Son temple est détruit en 1684 et les protestants doivent aller jusqu’à Bègles pour faire baptiser leurs enfants.
Lors du remembrement de 1682, Saint-Palais comptait 214 foyers fiscaux protestants sur 229.
En 1752, un temple est construit malgré les interdits.
En 1823, l’architecte rochefortais Félix Garde fournit les plans d’un bâtiment qui doit remplacer celui du 18e siècle, jugé vétuste. L’année suivante, l’adjudication des travaux est remporté par un entrepreneur nommé Ory. Le pasteur Jean-Philippe Dyvorne, souhaitant faire baisser les coûts de production, annule l’adjudication remportée par Ory et modifie considérablement les plans, supprimant tous les détails décoratifs ou jugés superflus, si bien que Félix Garde se retire.
L’édifice est élevé en 1825 sous la conduite de l’entrepreneur Marion qui livre un bâtiment sans plafond ni carrelage Ces éléments réalisés en 1840-1843, lors de l’édification de la sacristie. On ajoute une tribune en 1858. L’hémicycle est ajouté en1867 pour améliorer l’acoustique : le résultat est très satisfaisant.
On remarque les belles proportions de la façade à six pilastres et le fronton triangulaire.
En 2003, la restauration intérieure et l’achat d’un bon orgue électronique autorisent la tenue de concerts de qualité pendant la saison estivale.
Bibliographie :
- Ph. Caviglioli (MPC) Mémoire protestante en Pays royannais. Ed. CDA du Pays royannais (2004).
- Collectif : Balades à Saint-Palais-sur-mer (17420) p 44 Edition « Avec les Amis de Saint-Palais ». (Juin 2006).
- Le Patrimoine des communes de la Charente-maritime. Editions Flohic p.782 (2002).
Texte : Robert Martel - mhpc - tous droits réservés.
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